Titre : |
Insémination artificielle équine au haras de Kaolack : impact et perspectives |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ndour, Fallou, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
53 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém. de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2012] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Insémination artificielle équine Jument Produit amélioré Haras Kaolack Amélioration génétique Cheval |
Résumé : |
La création du Ministère de l’Elevage en 2000 a été suivie par la mise en place du Programme National de Développement de l’Elevage (PNDE). La déclinaison de ce programme au niveau de l’élevage équin s’est traduite par le Projet de Développement de la Filière Equine (PRO.DE.F.E.) dont un des objectifs est l’appui à l’amélioration génétique de la race chevaline par l’introduction de gènes étrangers. C’est dans ce cadre que le haras de Kaolack a été créé en 2007. Après cinq années d’activités, il est apparu nécessaire de faire un bilan d’étape pour mieux orienter les actions du haras de Kaolack. C’est ce qui justifie le choix du thème suivant : « Insémination Artificielle Equine au haras de Kaolack : impact et perspectives» pour l’élaboration de notre mémoire de fin d’études d’Ingénieur des Travaux d’Elevage. L’objectif de ce travail est de contribuer à la réussite du PRO.DE.FE à travers l’amélioration de la pratique de l’Insémination Artificielle Equine dans la région polarisée par le haras de Kaolack. Aussi, nous avons identifié le cheptel équin de la zone d’étude, décliné le profil des éleveurs bénéficiaires de l’IAE, présenté les résultats techniques du haras et enfin décliné la conduite de l’élevage des juments inséminées et des métis. L’analyse des ces différents points nous a permis de formuler des recommandations pour une amélioration des performances du haras. Pour mener à bien cette étude, nous avons fait une revue bibliographique pour mieux cerner le cadre de l’étude et les différents aspects de l’insémination artificielle équine. Ensuite nous avons procédé à des enquêtes auprès des éleveurs de chevaux pratiquant l’IAE après avoir fait un échantillon de 13,5% sur la base des données des registres d’insémination. Nous avons également interrogé des personnes ressources intervenant dans le milieu. Les résultats montrent un effectif moyen de trois (3) chevaux par propriétaire et une prédominance des races locales sur les races améliorées. Concernant les propriétaires de chevaux, il a été noté une diversité ethnique et professionnelle avec la prédominance des hommes (100%) dans la pratique d’élevage de chevaux. Seuls 18% d’entre eux sont affiliés à une organisation. Au cours des cinq années d’exercice, le haras a inséminé 333 juments dont 99 ont été diagnostiquées positives soit un taux de réussite de l’insémination de 29,73%.Il ressort aussi de nos enquêtes 38,8% de naissances vivantes, 7% des propriétaires vendent leur produit, 44% les élèvent pour avoir des chevaux de race (trait) et l’augmentation du degré de sang (si le produit est une femelle) constitue un motif de non vente du fait, que la plupart sont des agriculteurs. Les prix des métis issus des Pur-sang oscillent entre 350000 et 3000000 FCFA. Concernant le suivi sanitaire, 100% des propriétaires vaccinent les juments inséminées et les métis 29,16% contre la peste équine alors que 98% procèdent à des déparasitages. Aussi, 66% de propriétaires interrogés pratiquent la complémentation des juments gravides. Les enquêtes ont montré que 88% des propriétaires trouvent des contraintes dans l’IAE contre 12%.Les contraintes organisationnelles (déplacements), financières et zootechniques sont les plus citées. L’attention particulière accordée aux produits améliorés a été mis en relief et celle-ci se justifie par les recettes escomptées dans la vente de ces derniers et son importance dans la traction animale. Au regard de ces résultats, force est de constater qu’une bonne politique de l’Etat suivi d’une organisation des acteurs de la filière équine ne seraient que bénéfiques pour la promotion de ce secteur de l’économie de notre pays.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6700 |
Insémination artificielle équine au haras de Kaolack : impact et perspectives [texte imprimé] / Ndour, Fallou, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2012 . - 53 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém. de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2012] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Insémination artificielle équine Jument Produit amélioré Haras Kaolack Amélioration génétique Cheval |
Résumé : |
La création du Ministère de l’Elevage en 2000 a été suivie par la mise en place du Programme National de Développement de l’Elevage (PNDE). La déclinaison de ce programme au niveau de l’élevage équin s’est traduite par le Projet de Développement de la Filière Equine (PRO.DE.F.E.) dont un des objectifs est l’appui à l’amélioration génétique de la race chevaline par l’introduction de gènes étrangers. C’est dans ce cadre que le haras de Kaolack a été créé en 2007. Après cinq années d’activités, il est apparu nécessaire de faire un bilan d’étape pour mieux orienter les actions du haras de Kaolack. C’est ce qui justifie le choix du thème suivant : « Insémination Artificielle Equine au haras de Kaolack : impact et perspectives» pour l’élaboration de notre mémoire de fin d’études d’Ingénieur des Travaux d’Elevage. L’objectif de ce travail est de contribuer à la réussite du PRO.DE.FE à travers l’amélioration de la pratique de l’Insémination Artificielle Equine dans la région polarisée par le haras de Kaolack. Aussi, nous avons identifié le cheptel équin de la zone d’étude, décliné le profil des éleveurs bénéficiaires de l’IAE, présenté les résultats techniques du haras et enfin décliné la conduite de l’élevage des juments inséminées et des métis. L’analyse des ces différents points nous a permis de formuler des recommandations pour une amélioration des performances du haras. Pour mener à bien cette étude, nous avons fait une revue bibliographique pour mieux cerner le cadre de l’étude et les différents aspects de l’insémination artificielle équine. Ensuite nous avons procédé à des enquêtes auprès des éleveurs de chevaux pratiquant l’IAE après avoir fait un échantillon de 13,5% sur la base des données des registres d’insémination. Nous avons également interrogé des personnes ressources intervenant dans le milieu. Les résultats montrent un effectif moyen de trois (3) chevaux par propriétaire et une prédominance des races locales sur les races améliorées. Concernant les propriétaires de chevaux, il a été noté une diversité ethnique et professionnelle avec la prédominance des hommes (100%) dans la pratique d’élevage de chevaux. Seuls 18% d’entre eux sont affiliés à une organisation. Au cours des cinq années d’exercice, le haras a inséminé 333 juments dont 99 ont été diagnostiquées positives soit un taux de réussite de l’insémination de 29,73%.Il ressort aussi de nos enquêtes 38,8% de naissances vivantes, 7% des propriétaires vendent leur produit, 44% les élèvent pour avoir des chevaux de race (trait) et l’augmentation du degré de sang (si le produit est une femelle) constitue un motif de non vente du fait, que la plupart sont des agriculteurs. Les prix des métis issus des Pur-sang oscillent entre 350000 et 3000000 FCFA. Concernant le suivi sanitaire, 100% des propriétaires vaccinent les juments inséminées et les métis 29,16% contre la peste équine alors que 98% procèdent à des déparasitages. Aussi, 66% de propriétaires interrogés pratiquent la complémentation des juments gravides. Les enquêtes ont montré que 88% des propriétaires trouvent des contraintes dans l’IAE contre 12%.Les contraintes organisationnelles (déplacements), financières et zootechniques sont les plus citées. L’attention particulière accordée aux produits améliorés a été mis en relief et celle-ci se justifie par les recettes escomptées dans la vente de ces derniers et son importance dans la traction animale. Au regard de ces résultats, force est de constater qu’une bonne politique de l’Etat suivi d’une organisation des acteurs de la filière équine ne seraient que bénéfiques pour la promotion de ce secteur de l’économie de notre pays.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6700 |
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