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Caractérisation du système d’élevage laitier périurbain dans la zone Sylvopastorale : cas de Dahra-Djoloff / Serigne Ndaw
Titre : Caractérisation du système d’élevage laitier périurbain dans la zone Sylvopastorale : cas de Dahra-Djoloff Type de document : texte imprimé Auteurs : Serigne Ndaw, Auteur Editeur : Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr Année de publication : 2010 Importance : 56 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 30 cm Note générale : [Mém. de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2010] Langues : Français (fre) Mots-clés : Elevage périurbain Production laitière Lait Zébus Ressources fourragères Système d’élevage Zone sylvopatorale Dahra-Djoloff Résumé : La vocation première de l’élevage en zone périurbaine de Dahra-Djoloff est la production laitière qui repose sur un système de type semi-intensif. La gestion du troupeau en ville est du ressort des femmes. Elles sont aidées dans cette tâche par un berger qui assure la conduite du troupeau. Les hommes quant à eux gèrent le grand troupeau qui se trouve en brousse. L’élevage périurbain se fait avec un effectif réduit, 5 têtes en moyenne à cause des contraintes économiques. Le zébu peuhl Gobra est la principale race exploitée, malgré sa faible productivité en lait. Cependant nous rencontrons des métisses issues du croissement d’une femelle Gobra et d’un mâle Guzérat, race indienne originaire du Brésil. Le Guzérat est beaucoup appréciée par les peuhls compte tenu de sa rusticité, de son adaptation aux rudes conditions climatiques de la zone mais aussi de ses performances en matière de production de lait. La quantité de lait produite varie de 1 à 2 litres/vache/jour et dépend en grande partie de l’alimentation. L’aliment de base repose essentiellement sur la paille de brousse obtenue soit par achat ou par réserve fourragère constituée pendant la saison sèche fraiche.
La complémentation est pratiquée après le retour des animaux des pâturages. Les aliments utilisés pour la complémentation sont le tourteau d’arachide, la graine de coton et l’aliment de bétail industriel. La saisonnalité des ressources fourragères entraine une variabilité de la quantité de lait obtenue et est à l’origine de l’état cachectique des animaux en saison sèche.
Il en résulte des intervalles entre vêlages très longs 2 à 3 ans et une faible productivité des animaux. Le taux de réussite de l’insémination artificielle reste encore faible (7,7%) malgré sa contribution à l’amélioration du potentiel laitier des vaches locales et la sensibilisation des éleveurs. Ce type d’élevage laitier périurbain s’apparente à une amélioration du système d’élevage extensif traditionnel avec comme différence la complémentation alimentaire.
Permalink : http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6830 Caractérisation du système d’élevage laitier périurbain dans la zone Sylvopastorale : cas de Dahra-Djoloff [texte imprimé] / Serigne Ndaw, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2010 . - 56 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
[Mém. de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2010]
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Elevage périurbain Production laitière Lait Zébus Ressources fourragères Système d’élevage Zone sylvopatorale Dahra-Djoloff Résumé : La vocation première de l’élevage en zone périurbaine de Dahra-Djoloff est la production laitière qui repose sur un système de type semi-intensif. La gestion du troupeau en ville est du ressort des femmes. Elles sont aidées dans cette tâche par un berger qui assure la conduite du troupeau. Les hommes quant à eux gèrent le grand troupeau qui se trouve en brousse. L’élevage périurbain se fait avec un effectif réduit, 5 têtes en moyenne à cause des contraintes économiques. Le zébu peuhl Gobra est la principale race exploitée, malgré sa faible productivité en lait. Cependant nous rencontrons des métisses issues du croissement d’une femelle Gobra et d’un mâle Guzérat, race indienne originaire du Brésil. Le Guzérat est beaucoup appréciée par les peuhls compte tenu de sa rusticité, de son adaptation aux rudes conditions climatiques de la zone mais aussi de ses performances en matière de production de lait. La quantité de lait produite varie de 1 à 2 litres/vache/jour et dépend en grande partie de l’alimentation. L’aliment de base repose essentiellement sur la paille de brousse obtenue soit par achat ou par réserve fourragère constituée pendant la saison sèche fraiche.
La complémentation est pratiquée après le retour des animaux des pâturages. Les aliments utilisés pour la complémentation sont le tourteau d’arachide, la graine de coton et l’aliment de bétail industriel. La saisonnalité des ressources fourragères entraine une variabilité de la quantité de lait obtenue et est à l’origine de l’état cachectique des animaux en saison sèche.
Il en résulte des intervalles entre vêlages très longs 2 à 3 ans et une faible productivité des animaux. Le taux de réussite de l’insémination artificielle reste encore faible (7,7%) malgré sa contribution à l’amélioration du potentiel laitier des vaches locales et la sensibilisation des éleveurs. Ce type d’élevage laitier périurbain s’apparente à une amélioration du système d’élevage extensif traditionnel avec comme différence la complémentation alimentaire.
Permalink : http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6830 Réservation
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