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Dynamique de Bactrocera invadens dans les plantations de Mangifera indica à Djibélor et plantes hôtes alternatifs / Sana Sagna
Titre : Dynamique de Bactrocera invadens dans les plantations de Mangifera indica à Djibélor et plantes hôtes alternatifs Type de document : texte imprimé Auteurs : Sana Sagna, Auteur Editeur : Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr Année de publication : 2010 Importance : 51 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 30 cm Note générale : [Mém. de fin d’études : Agriculture : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2010] Langues : Français (fre) Mots-clés : Mangifera indica Mangue Bactrocera invadens Mouches des fruits Plantes hôtes alternatifs Djibélor Lutte contre les mouches Piégeage Pertes de production Casamance Ravageurs Maladies Résumé : La mangue est très riche en vitamines A et C, elle contribue à la diversité alimentaire des sénégalais et participe dans la lutte contre la famine en milieu rural. Il faut noter tout de même que sa production est principalement orientée vers la commercialisation. Elle est cependant confrontée à diverses contraintes, d’ordre édaphique, climatique et surtout phytosanitaire.
En effet, depuis 2002-2003 les plantations de mangues enregistrent de grosses pertes dues aux mouches des fruits. Une étude diagnostique menée par la DPV en 2004 a révélé l’espèce de mouches des fruits Bactrocera- invadens Drew qui provoque des pertes allant de 60 à 80% (Mbaye, 2006). Cette mouche d’origine Sri Lankaise considérée comme insecte de quarantaine a freiné de facto l’exportation de mangues. Sur 7070 T de mangues exportées vers l’U.E. en 2006, 2800 tonnes ont été interceptées et détruites par les services de la protection des végétaux de l’U.E. (COLCEACP, 2007).
Plus de 3000 mouches de cette nouvelle espèce ont été capturées à Djibélor dans un verger en une semaine de piégeage, alors que le seuil pour prévenir les pertes économiques significatives est de 25 mouches par semaine par piège (Djiba, 2004 résultats non publiés).
La Casamance est restée la première productrice de mangues au Sénégal jusqu’en 1997 (selon les estimations de DHORT, 2007) mais Bactrocera invadens est devenue une véritable difficulté au point que certains planteurs de la Casamance ont pensé abandonner la production de mangues.
Dans cette région meurtrie par deux décennies d’insécurité et qui est en phase de reconstruction, il est important d’adopter une stratégie de lutte contre les mouches des fruits pour la sauvegarde du patrimoine mangues existant dans la région. Cela passera par une maîtrise des ravageurs et maladies.
Permalink : http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6809 Dynamique de Bactrocera invadens dans les plantations de Mangifera indica à Djibélor et plantes hôtes alternatifs [texte imprimé] / Sana Sagna, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2010 . - 51 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
[Mém. de fin d’études : Agriculture : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2010]
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Mangifera indica Mangue Bactrocera invadens Mouches des fruits Plantes hôtes alternatifs Djibélor Lutte contre les mouches Piégeage Pertes de production Casamance Ravageurs Maladies Résumé : La mangue est très riche en vitamines A et C, elle contribue à la diversité alimentaire des sénégalais et participe dans la lutte contre la famine en milieu rural. Il faut noter tout de même que sa production est principalement orientée vers la commercialisation. Elle est cependant confrontée à diverses contraintes, d’ordre édaphique, climatique et surtout phytosanitaire.
En effet, depuis 2002-2003 les plantations de mangues enregistrent de grosses pertes dues aux mouches des fruits. Une étude diagnostique menée par la DPV en 2004 a révélé l’espèce de mouches des fruits Bactrocera- invadens Drew qui provoque des pertes allant de 60 à 80% (Mbaye, 2006). Cette mouche d’origine Sri Lankaise considérée comme insecte de quarantaine a freiné de facto l’exportation de mangues. Sur 7070 T de mangues exportées vers l’U.E. en 2006, 2800 tonnes ont été interceptées et détruites par les services de la protection des végétaux de l’U.E. (COLCEACP, 2007).
Plus de 3000 mouches de cette nouvelle espèce ont été capturées à Djibélor dans un verger en une semaine de piégeage, alors que le seuil pour prévenir les pertes économiques significatives est de 25 mouches par semaine par piège (Djiba, 2004 résultats non publiés).
La Casamance est restée la première productrice de mangues au Sénégal jusqu’en 1997 (selon les estimations de DHORT, 2007) mais Bactrocera invadens est devenue une véritable difficulté au point que certains planteurs de la Casamance ont pensé abandonner la production de mangues.
Dans cette région meurtrie par deux décennies d’insécurité et qui est en phase de reconstruction, il est important d’adopter une stratégie de lutte contre les mouches des fruits pour la sauvegarde du patrimoine mangues existant dans la région. Cela passera par une maîtrise des ravageurs et maladies.
Permalink : http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6809 Réservation
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