Titre : |
Problématique de l’aménagement forestier participatif et de sa démultiplication au niveau de la région de Kaolack : Cas de la forêt communautaire de Sambandé, Communauté rurale de Keur Baka |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sangharé, Mahamadou, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
51 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém. de fin d’études : Eaux et forêts : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2012] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Aménagement forestier Aménagement participatif Plan d’aménagement Démultiplication Produits forestiers non ligneux Forêt communautaire Sambandé Keur Baka Kaolack |
Résumé : |
La participation insuffisante aux initiatives de reboisement a souvent conduit les populations à percevoir les parcelles reboisées comme corps étrangers greffés à leurs systèmes de gestion des terres. En effet la lutte dégradation des ressources forestières relevant de l’autorité étatique est confrontée à la fois à l’insuffisance des moyens d’intervention et à l’ampleur du phénomène s’accentue davantage du fait des effets de pressions à la fois anthropiques et naturelles. Par ailleurs, face à la raréfaction de bois de chauffe pour la satisfaction des besoins en bois d’énergie perceptibles notamment en milieu rural, des aires forestiers ont été mises en défens par le PAGERNA en collaboration avec les populations locales à partir de 1995. De ce fait, la gestion des espaces forestiers a été confiée aux populations locales par la mise en place de convention locale en vue de satisfaire les besoins en énergies domestiques. La forêt communautaire de Sambandé a fait l’objet d’un plan d’aménagement depuis 2007. La mise en œuvre du plan d’aménagement bien que considéré comme modèle réussi, rencontre toutefois des difficultés et contraintes de divers ordres dans son exécution. C’est dans ce contexte qu’une étude a été menée afin d’approfondir la réflexion sur sa démultiplication de l’aménagement forestier participatif sur d’autres aires de mise en défens existantes dans la région de Kaolack. L a méthodologie utilisée est axée sur la confection d’un guide d’entretien administré a un échantillon représentatif de l’ensemble des acteurs prenant part à la gestion de la forêt. Ainsi, les données obtenues ont été traitées, analysées et ont abouti aux résultats ci- après. Il ressort entre autres que grâce aux recettes issues de la vente de charbon de bois les populations ont pu améliorer leurs conditions d’existences en faisant des investissements sociaux. En outre ils ont complémenté leur nourriture de base par des produits forestiers non ligneux d’une part et un retour de la biodiversité animale et végétale observé d’autre part. Cependant, les enquêtes et observations faites sur le terrain ont permis de déceler une certaine défaillance dans la gestion de la forêt. En effet, il a été identifié entre autres ; une gestion peu transparente des recettes tirées de la forêt, l’existence de conflits d’intérêts qui s’est traduite par la coupe clandestine et la complicité entre charbonniers et surveillants de forêt sur le quota à couper.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6725 |
Problématique de l’aménagement forestier participatif et de sa démultiplication au niveau de la région de Kaolack : Cas de la forêt communautaire de Sambandé, Communauté rurale de Keur Baka [texte imprimé] / Sangharé, Mahamadou, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2012 . - 51 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém. de fin d’études : Eaux et forêts : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2012] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Aménagement forestier Aménagement participatif Plan d’aménagement Démultiplication Produits forestiers non ligneux Forêt communautaire Sambandé Keur Baka Kaolack |
Résumé : |
La participation insuffisante aux initiatives de reboisement a souvent conduit les populations à percevoir les parcelles reboisées comme corps étrangers greffés à leurs systèmes de gestion des terres. En effet la lutte dégradation des ressources forestières relevant de l’autorité étatique est confrontée à la fois à l’insuffisance des moyens d’intervention et à l’ampleur du phénomène s’accentue davantage du fait des effets de pressions à la fois anthropiques et naturelles. Par ailleurs, face à la raréfaction de bois de chauffe pour la satisfaction des besoins en bois d’énergie perceptibles notamment en milieu rural, des aires forestiers ont été mises en défens par le PAGERNA en collaboration avec les populations locales à partir de 1995. De ce fait, la gestion des espaces forestiers a été confiée aux populations locales par la mise en place de convention locale en vue de satisfaire les besoins en énergies domestiques. La forêt communautaire de Sambandé a fait l’objet d’un plan d’aménagement depuis 2007. La mise en œuvre du plan d’aménagement bien que considéré comme modèle réussi, rencontre toutefois des difficultés et contraintes de divers ordres dans son exécution. C’est dans ce contexte qu’une étude a été menée afin d’approfondir la réflexion sur sa démultiplication de l’aménagement forestier participatif sur d’autres aires de mise en défens existantes dans la région de Kaolack. L a méthodologie utilisée est axée sur la confection d’un guide d’entretien administré a un échantillon représentatif de l’ensemble des acteurs prenant part à la gestion de la forêt. Ainsi, les données obtenues ont été traitées, analysées et ont abouti aux résultats ci- après. Il ressort entre autres que grâce aux recettes issues de la vente de charbon de bois les populations ont pu améliorer leurs conditions d’existences en faisant des investissements sociaux. En outre ils ont complémenté leur nourriture de base par des produits forestiers non ligneux d’une part et un retour de la biodiversité animale et végétale observé d’autre part. Cependant, les enquêtes et observations faites sur le terrain ont permis de déceler une certaine défaillance dans la gestion de la forêt. En effet, il a été identifié entre autres ; une gestion peu transparente des recettes tirées de la forêt, l’existence de conflits d’intérêts qui s’est traduite par la coupe clandestine et la complicité entre charbonniers et surveillants de forêt sur le quota à couper.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6725 |
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