Titre : |
Caractérisation de l’activité de pêche de Tilapia (Oreochromis niloticus) dans la Grande «Niaye» de Pikine : Cas du Technopôle de Dakar |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Diao, Boubacar, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
76 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém. de fin d’études : Eaux et Forêts : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2013] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Pêche Tilapia Oreochromis niloticus Pisciculture Aquaculture Sécurité alimentaire Activité émergente Niayes Technopôle de Dakar |
Résumé : |
Au niveau du Technopôle de Dakar, en banlieue Dakaroise, se développe au sein d’un plan d’eau très convoité, la pêche de Tilapia (Oreochromis niloticus) objet de notre réflexion. L’étude de l’activité de pêche dans cette zone de grande précarité a été réalisée grâce au concours des communautés de base concernées mais aussi avec celui des nouvelles municipalités plus proches d’elles. Ainsi, il a été remarqué que le tissu associatif local, les groupements d’agriculteurs urbains, certaines ONG et structures de recherche, sont particulièrement dynamiques, développant des approches parfois pertinentes et adaptées aux besoins de la production de biens et services destinés à la consommation locale, mais avec des résultats limités et tantôt dispersés. La pêche polarise 50 principaux acteurs dont 31 pêcheurs (35% sans qualification, 41% de retraités, 29% artisans, 22% de jeunes, 68% d’adultes et 10% de vieux), 19 commerçantes (100% ménagères dont 26% de jeunes) et 5 transporteurs. Les enquêtes ont montré que près de 90 % des pêcheurs et commerçantes sont chefs de ménages dont 36% de femmes. 77,5% sont originaires du sud du Sénégal et 22,5% de l’intérieur du pays. 94% sont des producteurs individuels et 6% organisés en groupe familial. L’activité de pêche est l’occupation principale de près de 96% de l’effectif. L’essentiel des engins de pêche constitué d’éperviers, de filets dormant et de lignes, est acheté au niveau de structures locales spécialisées comme AZA PÊCHE, NARA PÊCHE et «bëri bagass». Le suivi de l’activité a révélé la capture de poissons de taille comprise entre 5 et 20 cm de long vendus entre 6.000 et 8000 FCFA la bassine et, occasionnellement plus de 20 cm vendus à l’unité. Cette activité très informelle dont l’estimation du revenu annuel varie entre 2.116.800 et 2.503.200 FCFA par pêcheur et 3.935.400 et 4.284.567 FCFA par commerçante, rivalise avec les spéculations horticoles, bases de l’économie de la zone. Ceci donne à réfléchir sur les risques à anticiper et sur les atouts à consolider en vue de la conservation durable de la ressource biologique.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6299 |
Caractérisation de l’activité de pêche de Tilapia (Oreochromis niloticus) dans la Grande «Niaye» de Pikine : Cas du Technopôle de Dakar [texte imprimé] / Diao, Boubacar, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2013 . - 76 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém. de fin d’études : Eaux et Forêts : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2013] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Pêche Tilapia Oreochromis niloticus Pisciculture Aquaculture Sécurité alimentaire Activité émergente Niayes Technopôle de Dakar |
Résumé : |
Au niveau du Technopôle de Dakar, en banlieue Dakaroise, se développe au sein d’un plan d’eau très convoité, la pêche de Tilapia (Oreochromis niloticus) objet de notre réflexion. L’étude de l’activité de pêche dans cette zone de grande précarité a été réalisée grâce au concours des communautés de base concernées mais aussi avec celui des nouvelles municipalités plus proches d’elles. Ainsi, il a été remarqué que le tissu associatif local, les groupements d’agriculteurs urbains, certaines ONG et structures de recherche, sont particulièrement dynamiques, développant des approches parfois pertinentes et adaptées aux besoins de la production de biens et services destinés à la consommation locale, mais avec des résultats limités et tantôt dispersés. La pêche polarise 50 principaux acteurs dont 31 pêcheurs (35% sans qualification, 41% de retraités, 29% artisans, 22% de jeunes, 68% d’adultes et 10% de vieux), 19 commerçantes (100% ménagères dont 26% de jeunes) et 5 transporteurs. Les enquêtes ont montré que près de 90 % des pêcheurs et commerçantes sont chefs de ménages dont 36% de femmes. 77,5% sont originaires du sud du Sénégal et 22,5% de l’intérieur du pays. 94% sont des producteurs individuels et 6% organisés en groupe familial. L’activité de pêche est l’occupation principale de près de 96% de l’effectif. L’essentiel des engins de pêche constitué d’éperviers, de filets dormant et de lignes, est acheté au niveau de structures locales spécialisées comme AZA PÊCHE, NARA PÊCHE et «bëri bagass». Le suivi de l’activité a révélé la capture de poissons de taille comprise entre 5 et 20 cm de long vendus entre 6.000 et 8000 FCFA la bassine et, occasionnellement plus de 20 cm vendus à l’unité. Cette activité très informelle dont l’estimation du revenu annuel varie entre 2.116.800 et 2.503.200 FCFA par pêcheur et 3.935.400 et 4.284.567 FCFA par commerçante, rivalise avec les spéculations horticoles, bases de l’économie de la zone. Ceci donne à réfléchir sur les risques à anticiper et sur les atouts à consolider en vue de la conservation durable de la ressource biologique.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6299 |
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