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Évaluation des espèces locales introduites en milieu salé. Cas de la station de Keur-Matar Communauté Rurale de Ndiaffate / Younousse Diédhiou
Titre : Évaluation des espèces locales introduites en milieu salé. Cas de la station de Keur-Matar Communauté Rurale de Ndiaffate Type de document : texte imprimé Auteurs : Younousse Diédhiou, Auteur Editeur : Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr Année de publication : 2012 Importance : 48 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 30 cm Note générale : [Mém. de fin d’études : Eaux et Forêts : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2012] Langues : Français (fre) Mots-clés : Sols salés Sols sulfatés acides Recherche forestière Espèces locales Keur Mactar N’diaffate Acacia seyal Combretum glutinosum Acacia laeta Prosopis juliflora Sclerocarya birrea Faidherbia albida Cordyla pinnata Sterculia setigera Résumé : Au Sénégal la salinisation des sols a atteint des proportions inquiétantes. Ce processus de dégradation des sols est accentué par le déficit pluviométrique qui ne cesse de perdurer. Il se manifeste soit par la migration des sels par remontées capillaires de la solution du sol ou de la nappe salée peu profonde sous l’action de l’évaporation, soit par l’avancée de la langue salée, soit par l’accumulation des limons salés transportés par le vent. Elle a occasionné la perte d’importantes superficies cultivables. Ces dernières seraient estimées au Sénégal à environ 1.700 000 ha et touchent les zones les plus « agricoles » de notre pays. Il s’agit du Delta de la vallée du fleuve Sénégal (Zone des aménagements hydro agricoles), la Casamance (zone forestière et agricole), le Sine – Saloum (Bassin arachidier) et les Niayes (zone de production maraichère). Les conséquences sont multiples mais les principales sont : le recul des couvert végétal avec ses corollaires, la baisse des revenus des paysans, la pauvreté qui gagne progressivement les campagnes et mêmes les villes. L’unique recours des populations pour améliorer leurs revenus est l‘exploitation abusive des ressources forestières, ce qui anéanti tous les efforts de reboisement entrepris. Pour inverser cette tendance, la valorisation de ces terres marginales s’impose. Plusieurs techniques furent expérimentées aussi bien par les producteurs que par le service forestier. De ces techniques, le reboisement fut privilégié. Les plantations enregistrèrent de bons taux de reprise et suscitèrent beaucoup d’espoir. Cependant quelques années après, le taux de mortalité a considérablement augmenté et l’espoir s’estompait. Le service forestier vue la complicité du milieu et des échecs enregistrés s’appuie sur la recherche forestière pour la mise en valeur de ces milieux. Plusieurs sites furent expérimentés de 1966 à 1968 dont celui de Keur Mactar, N’diaffate. Cette station est constituée de deux milieux différents, le milieu à Acacia seyal couvrant une superficie de 46 hectares et celui à Combretum glutinosum avec une superficie de 8 hectares, soit un total de 54 hectares et abritant plus de 70 essences locales et exotiques testées de 1971 à 1984. Les meilleurs taux de survie sont enregistrés sur les bourrelets argilo – sableux avec Acacia laeta, les bordures des bas – fonds avec Prosopis juliflora, les milieux à Acacia seyal ont donné de bons résultats surtout des espèces comme Sclerocarya birrea aussi bien en rosette qu’en barbatelles et les acacia sauf Faidherbia albida qui a disparu après quelques années. Dans le milieu Combretum les Acacia introduits n’ont pas donné de bons résultats. Cependant des espèces comme Cordyla pinnata et Sterculia setigera ont donne les meilleurs taux de réussite (30 à 40%). La régénération naturelle est variée avec Acacia laeta plus abondant suivi Acacia seyal et de Combretum glutinosum. Pour la fréquence des espèces, Acacia seyal a obtenu le meilleur taux confirmant ainsi que ce premier site est un milieu à Acacia seyal. En dehors et sous couvert ligneux, la biomasse herbacée connait un développement important assurant ainsi une couverture au sol. C’est un résultat intéressant cependant avec la défectuosité de la clôture la station est devenue un lieu de pâture. Les résultats obtenus ont permis de disposer une gamme variée et diversifiée de plants susceptibles de se développer sur terre salée, pouvant contribuer à la satisfaction des besoins des populations en bois d’énergie d’une part et d’autre part de réduire la pression sur les ressources forestières.
Permalink : http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6713 Évaluation des espèces locales introduites en milieu salé. Cas de la station de Keur-Matar Communauté Rurale de Ndiaffate [texte imprimé] / Younousse Diédhiou, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2012 . - 48 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
[Mém. de fin d’études : Eaux et Forêts : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2012]
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Sols salés Sols sulfatés acides Recherche forestière Espèces locales Keur Mactar N’diaffate Acacia seyal Combretum glutinosum Acacia laeta Prosopis juliflora Sclerocarya birrea Faidherbia albida Cordyla pinnata Sterculia setigera Résumé : Au Sénégal la salinisation des sols a atteint des proportions inquiétantes. Ce processus de dégradation des sols est accentué par le déficit pluviométrique qui ne cesse de perdurer. Il se manifeste soit par la migration des sels par remontées capillaires de la solution du sol ou de la nappe salée peu profonde sous l’action de l’évaporation, soit par l’avancée de la langue salée, soit par l’accumulation des limons salés transportés par le vent. Elle a occasionné la perte d’importantes superficies cultivables. Ces dernières seraient estimées au Sénégal à environ 1.700 000 ha et touchent les zones les plus « agricoles » de notre pays. Il s’agit du Delta de la vallée du fleuve Sénégal (Zone des aménagements hydro agricoles), la Casamance (zone forestière et agricole), le Sine – Saloum (Bassin arachidier) et les Niayes (zone de production maraichère). Les conséquences sont multiples mais les principales sont : le recul des couvert végétal avec ses corollaires, la baisse des revenus des paysans, la pauvreté qui gagne progressivement les campagnes et mêmes les villes. L’unique recours des populations pour améliorer leurs revenus est l‘exploitation abusive des ressources forestières, ce qui anéanti tous les efforts de reboisement entrepris. Pour inverser cette tendance, la valorisation de ces terres marginales s’impose. Plusieurs techniques furent expérimentées aussi bien par les producteurs que par le service forestier. De ces techniques, le reboisement fut privilégié. Les plantations enregistrèrent de bons taux de reprise et suscitèrent beaucoup d’espoir. Cependant quelques années après, le taux de mortalité a considérablement augmenté et l’espoir s’estompait. Le service forestier vue la complicité du milieu et des échecs enregistrés s’appuie sur la recherche forestière pour la mise en valeur de ces milieux. Plusieurs sites furent expérimentés de 1966 à 1968 dont celui de Keur Mactar, N’diaffate. Cette station est constituée de deux milieux différents, le milieu à Acacia seyal couvrant une superficie de 46 hectares et celui à Combretum glutinosum avec une superficie de 8 hectares, soit un total de 54 hectares et abritant plus de 70 essences locales et exotiques testées de 1971 à 1984. Les meilleurs taux de survie sont enregistrés sur les bourrelets argilo – sableux avec Acacia laeta, les bordures des bas – fonds avec Prosopis juliflora, les milieux à Acacia seyal ont donné de bons résultats surtout des espèces comme Sclerocarya birrea aussi bien en rosette qu’en barbatelles et les acacia sauf Faidherbia albida qui a disparu après quelques années. Dans le milieu Combretum les Acacia introduits n’ont pas donné de bons résultats. Cependant des espèces comme Cordyla pinnata et Sterculia setigera ont donne les meilleurs taux de réussite (30 à 40%). La régénération naturelle est variée avec Acacia laeta plus abondant suivi Acacia seyal et de Combretum glutinosum. Pour la fréquence des espèces, Acacia seyal a obtenu le meilleur taux confirmant ainsi que ce premier site est un milieu à Acacia seyal. En dehors et sous couvert ligneux, la biomasse herbacée connait un développement important assurant ainsi une couverture au sol. C’est un résultat intéressant cependant avec la défectuosité de la clôture la station est devenue un lieu de pâture. Les résultats obtenus ont permis de disposer une gamme variée et diversifiée de plants susceptibles de se développer sur terre salée, pouvant contribuer à la satisfaction des besoins des populations en bois d’énergie d’une part et d’autre part de réduire la pression sur les ressources forestières.
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