Titre : |
Caractérisation des avortements survenant dans les élevages caprins de l’Association Régionale des Eleveurs caprins (ARECAP) dans les régions de Fatick et Diourbel |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Adam Ndiaye Sarr, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
42 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Elevage caprin, Chèvre, Caractéristiques des avortements, Contraintes, Alimentation, Association Régionale d’Eleveurs Caprins (ARECAP), Fatick, Diourbel |
Résumé : |
L’élevage est un sous-secteur stratégique qui occupe près de 60% de la population sénégalaise. Il constitue comme l’agriculture, un des piliers du développement de ce pays.
Dans les régions de Fatick et Diourbel, les éleveurs membres de l’Association Régionale d’Eleveurs Caprins (ARECAP), sont confrontés à de nombreux avortements. Au vu de l’importance de l’élevage caprin dans l’économie familiale, une diminution des naissances signifie moins d’animaux à vendre pour répondre aux dépenses de la famille. L’ARECAP possède peu de connaissances et d’informations sur ces avortements. Cette étude a donc pour objectif de caractériser les avortements survenus dans les élevages caprins de l’ARECAP. Pour atteindre cet objectif, la méthodologie proposée consiste à mener des enquêtes quantitatives et qualitatives auprès de 67 éleveurs concernés par des avortements. Les résultats ont montré que la définition exacte d’un avortement n’est pas connue parce que 83,6% définissent les avortements comme étant des mort-nés. Sans surprise au vu des conduites d’élevage (divagation, pas de séparation des sexes), une majorité (54,7%) des avortements concernent des chevrettes. Le taux global d’avortement sur l’étude est de 15,9%. Les avortements sont plus fréquents en saison sèche (77,6%) entre février et avril après de fortes chaleurs (88,1%) et surviennent plus au 2iém et au 4iém mois de gestation avec respectivement 25% et 31%. De nombreuses conduites d’élevage engendrant des situations de stress et des risques de traumatisme pouvant causer des avortements, ont été relevées. Le manque de soin relevé tant en termes de logement, d’alimentation que de suivi sanitaire peut aussi favoriser le survenu d’avortements. L’étude n’avait pas pour but de détecter des causes infectieuses mais des pratiques décrites, non appropriées (entretien des enclos, devenir de l’avorton, présence de réservoirs) qui pourraient favoriser le développement de maladies abortives. Un important travail de sensibilisation reste à faire pour amener les éleveurs à comprendre l’intérêt de faire évoluer leurs pratiques car trop d’éleveurs restent encore persuadés que les avortements survenus relèvent de la volonté divine.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8570 |
Caractérisation des avortements survenant dans les élevages caprins de l’Association Régionale des Eleveurs caprins (ARECAP) dans les régions de Fatick et Diourbel [texte imprimé] / Adam Ndiaye Sarr, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2019 . - 42 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Elevage caprin, Chèvre, Caractéristiques des avortements, Contraintes, Alimentation, Association Régionale d’Eleveurs Caprins (ARECAP), Fatick, Diourbel |
Résumé : |
L’élevage est un sous-secteur stratégique qui occupe près de 60% de la population sénégalaise. Il constitue comme l’agriculture, un des piliers du développement de ce pays.
Dans les régions de Fatick et Diourbel, les éleveurs membres de l’Association Régionale d’Eleveurs Caprins (ARECAP), sont confrontés à de nombreux avortements. Au vu de l’importance de l’élevage caprin dans l’économie familiale, une diminution des naissances signifie moins d’animaux à vendre pour répondre aux dépenses de la famille. L’ARECAP possède peu de connaissances et d’informations sur ces avortements. Cette étude a donc pour objectif de caractériser les avortements survenus dans les élevages caprins de l’ARECAP. Pour atteindre cet objectif, la méthodologie proposée consiste à mener des enquêtes quantitatives et qualitatives auprès de 67 éleveurs concernés par des avortements. Les résultats ont montré que la définition exacte d’un avortement n’est pas connue parce que 83,6% définissent les avortements comme étant des mort-nés. Sans surprise au vu des conduites d’élevage (divagation, pas de séparation des sexes), une majorité (54,7%) des avortements concernent des chevrettes. Le taux global d’avortement sur l’étude est de 15,9%. Les avortements sont plus fréquents en saison sèche (77,6%) entre février et avril après de fortes chaleurs (88,1%) et surviennent plus au 2iém et au 4iém mois de gestation avec respectivement 25% et 31%. De nombreuses conduites d’élevage engendrant des situations de stress et des risques de traumatisme pouvant causer des avortements, ont été relevées. Le manque de soin relevé tant en termes de logement, d’alimentation que de suivi sanitaire peut aussi favoriser le survenu d’avortements. L’étude n’avait pas pour but de détecter des causes infectieuses mais des pratiques décrites, non appropriées (entretien des enclos, devenir de l’avorton, présence de réservoirs) qui pourraient favoriser le développement de maladies abortives. Un important travail de sensibilisation reste à faire pour amener les éleveurs à comprendre l’intérêt de faire évoluer leurs pratiques car trop d’éleveurs restent encore persuadés que les avortements survenus relèvent de la volonté divine.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8570 |
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