Titre : |
Caractérisation de l’élevage ovin dans la ville de Thiès (Sénégal) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sadio Gueye, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
38 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém. de fin d'études : Elevage : ISFAR ex ENCR : 2021 ] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Elevage ovin, Caractérisation socio-économique, Alimentation, Contraintes, Marges nettes, Thiès |
Résumé : |
L’étude est réalisée dans la ville de Thiès, qui se situe à 70 km de la capitale du Sénégal, en vue de caractériser l’élevage des ovins. Les données sont collectées à partir d’enquêtes auprès de 120 éleveurs. Les éleveurs d’ovins sont des hommes (80%) et des femmes (20%) qui étaient des mariés à 88,33%. L’âge moyen des éleveurs est de 51,4±18,35 ans. Ceux qui ont fait des études primaires représentaient 29,17%, secondaires 31,67%, universitaire 8,33% et école coranique 17,5%. Cependant 13,33% n’ont fréquenté ni l’école coranique ni l’école française. L’élevage ovin est une activité secondaire pour 93,33% des enquêtés. Les principales raisons évoquées par les éleveurs sont la passion (75%) et la génération de revenu (15%). Les races les plus exploitées dans la ville de Thiès étaient les ovins Peul (48,33%), les ovins Touabir (19,17%), les métis (14,17%) et les Ladoum (11,67%). Le mode d’acquisition des animaux au démarrage se fait principalement par achat sur fond propre (63,33%). Respectivement 30% et 6,67% des éleveurs ont acquis leurs troupeaux de démarrage par don et héritage. Le mode d’élevage pratiqué était la stabulation permanente (98%) et la divagation (2%). La taille moyenne par exploitation était de 6,57±6,22 têtes. En ce qui concerne la reproduction dans les élevages enquêtés, 72,5% d’entre eux ont affirmé que les brebis mettent bas qu’une seule fois dans l’année. Pour un peu plus du quart des éleveurs (27,5%), les brebis mettaient bas deux (2) fois dans l’année. Pour ce qui est du calcul des marges, les résultats ont montré que les marges nettes moyennes annuelles varient entre 12 859 Fcfa et 167 790 Fcfa avec une moyenne de 17 260 Fcfa. Les contraintes les plus rencontrées par les éleveurs sont principalement la cherté de l’aliment (60%) et le vol (25%). A cela s’ajoute le manque de formation aux techniques d’élevage et d’organisation. Ainsi, l’amélioration de l’élevage passe par le renforcement des capacités et une meilleure organisation des éleveurs.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10658 |
Caractérisation de l’élevage ovin dans la ville de Thiès (Sénégal) [texte imprimé] / Sadio Gueye, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2021 . - 38 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém. de fin d'études : Elevage : ISFAR ex ENCR : 2021 ] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Elevage ovin, Caractérisation socio-économique, Alimentation, Contraintes, Marges nettes, Thiès |
Résumé : |
L’étude est réalisée dans la ville de Thiès, qui se situe à 70 km de la capitale du Sénégal, en vue de caractériser l’élevage des ovins. Les données sont collectées à partir d’enquêtes auprès de 120 éleveurs. Les éleveurs d’ovins sont des hommes (80%) et des femmes (20%) qui étaient des mariés à 88,33%. L’âge moyen des éleveurs est de 51,4±18,35 ans. Ceux qui ont fait des études primaires représentaient 29,17%, secondaires 31,67%, universitaire 8,33% et école coranique 17,5%. Cependant 13,33% n’ont fréquenté ni l’école coranique ni l’école française. L’élevage ovin est une activité secondaire pour 93,33% des enquêtés. Les principales raisons évoquées par les éleveurs sont la passion (75%) et la génération de revenu (15%). Les races les plus exploitées dans la ville de Thiès étaient les ovins Peul (48,33%), les ovins Touabir (19,17%), les métis (14,17%) et les Ladoum (11,67%). Le mode d’acquisition des animaux au démarrage se fait principalement par achat sur fond propre (63,33%). Respectivement 30% et 6,67% des éleveurs ont acquis leurs troupeaux de démarrage par don et héritage. Le mode d’élevage pratiqué était la stabulation permanente (98%) et la divagation (2%). La taille moyenne par exploitation était de 6,57±6,22 têtes. En ce qui concerne la reproduction dans les élevages enquêtés, 72,5% d’entre eux ont affirmé que les brebis mettent bas qu’une seule fois dans l’année. Pour un peu plus du quart des éleveurs (27,5%), les brebis mettaient bas deux (2) fois dans l’année. Pour ce qui est du calcul des marges, les résultats ont montré que les marges nettes moyennes annuelles varient entre 12 859 Fcfa et 167 790 Fcfa avec une moyenne de 17 260 Fcfa. Les contraintes les plus rencontrées par les éleveurs sont principalement la cherté de l’aliment (60%) et le vol (25%). A cela s’ajoute le manque de formation aux techniques d’élevage et d’organisation. Ainsi, l’amélioration de l’élevage passe par le renforcement des capacités et une meilleure organisation des éleveurs.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10658 |
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