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Analyse des effets de la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD) sur les pratiques culturales rizicoles dans le bassin de l'Anambé. / Alioune Gueye
Titre : Analyse des effets de la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD) sur les pratiques culturales rizicoles dans le bassin de l'Anambé. Type de document : texte imprimé Auteurs : Alioune Gueye, Auteur Editeur : Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr Année de publication : 2015 Importance : 46 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 30 cm Note générale : [Mém de fin d’études : Agriculture : ISFAR ex ENCR : 2015] Langues : Français (fre) Mots-clés : Gestion intégrée, Production, Déprédateurs, Champs Ecoles Paysans, Pratiques culturales, Culture du riz, Pesticides, Typologie des producteurs, Démariage, GIPD, Anambé Résumé : Cette présente étude évalue et capitalise les résultats de l’ «Analyse des effets de la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD) sur les pratiques culturales rizicoles dans le bassin de l'Anambé ». Un Programme de GIPD en Afrique de l’Ouest a été mis en œuvre avec l’appui de la FAO depuis plus d’une décennie à travers différents projets nationaux et sous régionaux. La présente initiative a particulièrement ciblé au Sénégal, la production horticole dans les Niayes et la riziculture en Casamance (bassin de l’Anambé). Pour analyser ces effets, une typologie a été réalisée en fonction du nombre de producteurs formés en CEP au niveau des organisations paysannes, et des producteurs non formés. Des enquêtes ont été menées au niveau d’un certain nombre de ces producteurs qui composent les organisations paysannes réparties dans différents villages. En termes de couverture et de ciblage, le Projet a intégré la dimension genre avec 57% de femmes, 43% d’hommes. Le renforcement de capacités a porté sur : la connaissance des plantes et leurs exigences, la connaissance des ravageurs et leurs évolutions, le choix des semences de qualité, la connaissance de l’agroécosystème, la gestion des mauvaise herbes, la fabrication et l’utilisation d’insecticides naturels, la connaissance des pesticides et les normes d’utilisation, etc... Au terme de la formation tous les producteurs formés et enquêtés sont devenus facilitateurs et portent un grand intérêt d’avoir participer au CEP. Cependant en matière d’information et de transfert de compétences de la GIPD, 86% producteurs non formés et enquêtés confirment avoir entendu parler du concept et 14% ne sont pas imprégné. Ainsi les producteurs non formés ont eu à adopter certaines pratiques notamment : le démariage, les normes de fertilisation, la préparation du sol, le semis en ligne, le choix des variétés de semence, les normes d’usages des pesticides et le suivi des cultures. Selon les producteurs enquêtés, les rendements ont augmenté avec une diminution des coûts et des quantités de semences et de pesticides utilisés avant la formation. Ainsi la formation en CEP a orienté les producteurs pour se pencher sur l’utilisation rationnelle et en derniers recours des pesticides, ce qui a permis de passer de 10L/ha en moyenne de produits chimiques utilisés par producteurs à 7L/ha. Ainsi en terme d’approche, les défis sans précédent qui se posent à l’agriculture, y compris la croissance démographique, les changements climatiques, la pénurie énergétique, la dégradation des ressources naturelles et la mondialisation, soulignent la nécessité de repenser les politiques et les institutions afin d’assurer la gestion durable des cultures.
Permalink : http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6038 Analyse des effets de la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD) sur les pratiques culturales rizicoles dans le bassin de l'Anambé. [texte imprimé] / Alioune Gueye, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2015 . - 46 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
[Mém de fin d’études : Agriculture : ISFAR ex ENCR : 2015]
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Gestion intégrée, Production, Déprédateurs, Champs Ecoles Paysans, Pratiques culturales, Culture du riz, Pesticides, Typologie des producteurs, Démariage, GIPD, Anambé Résumé : Cette présente étude évalue et capitalise les résultats de l’ «Analyse des effets de la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD) sur les pratiques culturales rizicoles dans le bassin de l'Anambé ». Un Programme de GIPD en Afrique de l’Ouest a été mis en œuvre avec l’appui de la FAO depuis plus d’une décennie à travers différents projets nationaux et sous régionaux. La présente initiative a particulièrement ciblé au Sénégal, la production horticole dans les Niayes et la riziculture en Casamance (bassin de l’Anambé). Pour analyser ces effets, une typologie a été réalisée en fonction du nombre de producteurs formés en CEP au niveau des organisations paysannes, et des producteurs non formés. Des enquêtes ont été menées au niveau d’un certain nombre de ces producteurs qui composent les organisations paysannes réparties dans différents villages. En termes de couverture et de ciblage, le Projet a intégré la dimension genre avec 57% de femmes, 43% d’hommes. Le renforcement de capacités a porté sur : la connaissance des plantes et leurs exigences, la connaissance des ravageurs et leurs évolutions, le choix des semences de qualité, la connaissance de l’agroécosystème, la gestion des mauvaise herbes, la fabrication et l’utilisation d’insecticides naturels, la connaissance des pesticides et les normes d’utilisation, etc... Au terme de la formation tous les producteurs formés et enquêtés sont devenus facilitateurs et portent un grand intérêt d’avoir participer au CEP. Cependant en matière d’information et de transfert de compétences de la GIPD, 86% producteurs non formés et enquêtés confirment avoir entendu parler du concept et 14% ne sont pas imprégné. Ainsi les producteurs non formés ont eu à adopter certaines pratiques notamment : le démariage, les normes de fertilisation, la préparation du sol, le semis en ligne, le choix des variétés de semence, les normes d’usages des pesticides et le suivi des cultures. Selon les producteurs enquêtés, les rendements ont augmenté avec une diminution des coûts et des quantités de semences et de pesticides utilisés avant la formation. Ainsi la formation en CEP a orienté les producteurs pour se pencher sur l’utilisation rationnelle et en derniers recours des pesticides, ce qui a permis de passer de 10L/ha en moyenne de produits chimiques utilisés par producteurs à 7L/ha. Ainsi en terme d’approche, les défis sans précédent qui se posent à l’agriculture, y compris la croissance démographique, les changements climatiques, la pénurie énergétique, la dégradation des ressources naturelles et la mondialisation, soulignent la nécessité de repenser les politiques et les institutions afin d’assurer la gestion durable des cultures.
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