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Caractérisation socio-économique de la pêche maritime artisanale à Cayar-Sénégal / Baldé, Boubacar Demba
Titre : Caractérisation socio-économique de la pêche maritime artisanale à Cayar-Sénégal Type de document : texte imprimé Auteurs : Baldé, Boubacar Demba, Auteur Editeur : Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr Année de publication : 2021 Importance : 35 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 30 cm Note générale : [Mém. de fin d'études : Eaux et forêts : ISFAR ex ENCR : 2021] Langues : Français (fre) Mots-clés : Caractérisation socio-économique, Pêche artisanale, Pêcheurs, Cayar, Aire Marine Protégée, SDPS Résumé : La pêche constitue un levier de développement socio-économique pour le Sénégal en général et Cayar en particulier. Cependant, malgré les efforts consentis en matière de politique de gestion des ressources halieutiques, le secteur de la pêche est peu documenté sur la caractérisation socio-économique. Ainsi, l’objectif était de caractériser la situation socio-économique de la pêche maritime artisanale à Cayar. Un questionnaire a été administré à 100 pêcheurs pour décrire leur situation socio-économique, les modes de commercialisation des produits de la pêche et de recenser les contraintes rencontrées par les pêcheurs. Pour documenter notre travail, des recherches à la bibliothèque de l’ISFAR et sur la pêche à Cayar au niveau du SDPS, à l’AMP et sur le site de la DPM ont été faites. Les résultats obtenus montrent que 41% sont des jeunes (15 à 30 ans), les cayarois sont très expérimentés en matière de pêche (42% la pratiquent depuis plus de 20 ans). La majorité des pêcheurs (63%) est marié et 43% ont plus de 9 enfants. Leur niveau d’instruction montre que 62% ont fait l’école coranique. Les enquêtes ont montré que 94% n’ont reçu aucune formation dans le domaine de la pêche. L’essentiel des pêcheurs enquêtés (97%) a des pirogues motorisées, 53% utilisent un moteur de 15 CV, plus de la moitié (59%) a une petite pirogue donc la ligne reste l’engin le plus utilisé. Par ailleurs, la répartition des captures montre que 43% sont des espèces pélagiques, 92% procèdent par vente libre aux mareyeurs, 51% ont acquis leurs pirogues sur fonds propres et 33% ont le revenu mensuel le plus élevé (plus de 400 000 F CFA). En somme, les acteurs de la pêche vivent pleinement de leurs activités. Ainsi, pour une meilleure connaissance du secteur de la pêche, des études complémentaires devraient être entreprises sur la situation socio-économique des mareyeurs et des femmes transformatrices.
Permalink : http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10672 Caractérisation socio-économique de la pêche maritime artisanale à Cayar-Sénégal [texte imprimé] / Baldé, Boubacar Demba, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2021 . - 35 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
[Mém. de fin d'études : Eaux et forêts : ISFAR ex ENCR : 2021]
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Caractérisation socio-économique, Pêche artisanale, Pêcheurs, Cayar, Aire Marine Protégée, SDPS Résumé : La pêche constitue un levier de développement socio-économique pour le Sénégal en général et Cayar en particulier. Cependant, malgré les efforts consentis en matière de politique de gestion des ressources halieutiques, le secteur de la pêche est peu documenté sur la caractérisation socio-économique. Ainsi, l’objectif était de caractériser la situation socio-économique de la pêche maritime artisanale à Cayar. Un questionnaire a été administré à 100 pêcheurs pour décrire leur situation socio-économique, les modes de commercialisation des produits de la pêche et de recenser les contraintes rencontrées par les pêcheurs. Pour documenter notre travail, des recherches à la bibliothèque de l’ISFAR et sur la pêche à Cayar au niveau du SDPS, à l’AMP et sur le site de la DPM ont été faites. Les résultats obtenus montrent que 41% sont des jeunes (15 à 30 ans), les cayarois sont très expérimentés en matière de pêche (42% la pratiquent depuis plus de 20 ans). La majorité des pêcheurs (63%) est marié et 43% ont plus de 9 enfants. Leur niveau d’instruction montre que 62% ont fait l’école coranique. Les enquêtes ont montré que 94% n’ont reçu aucune formation dans le domaine de la pêche. L’essentiel des pêcheurs enquêtés (97%) a des pirogues motorisées, 53% utilisent un moteur de 15 CV, plus de la moitié (59%) a une petite pirogue donc la ligne reste l’engin le plus utilisé. Par ailleurs, la répartition des captures montre que 43% sont des espèces pélagiques, 92% procèdent par vente libre aux mareyeurs, 51% ont acquis leurs pirogues sur fonds propres et 33% ont le revenu mensuel le plus élevé (plus de 400 000 F CFA). En somme, les acteurs de la pêche vivent pleinement de leurs activités. Ainsi, pour une meilleure connaissance du secteur de la pêche, des études complémentaires devraient être entreprises sur la situation socio-économique des mareyeurs et des femmes transformatrices.
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