Titre : |
Insémination artificielle sur chaleurs naturelles au niveau de la ceinture laitière de Vélingara Commune |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Moussa Ndiaye, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
42 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém. de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2014] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Insémination artificielle Vache Chaleurs naturelles Éleveur Ceinture laitière Vélingara Taux de gestation Kolda |
Résumé : |
Au Sénégal, depuis 1995, un vaste programme d’insémination artificielle (IA) bovine a été lancé dans la perspective d’une amélioration de la production laitière des vaches locales(le taurin Ndama et le zébu Gobra). Pendant longtemps, cette stratégie a été basée sur une IA sur chaleurs induites par des hormones, avec comme acteur principal l’inséminateur. Cependant, le coût élevé de cette technique et le peu d’implication des éleveurs ont limité les résultats escomptés de ces opérations. Ce qui a poussé les autorités à expérimenter une nouvelle technique d’IA sur chaleurs naturelles, impliquant davantage les éleveurs (détection des chaleurs, meilleure conduite des animaux). L’étude menée dans la région de Kolda, notamment dans la ceinture laitière de Vélingara s’inscrit dans ce cadre. Elle a porté sur un effectif de 85 vaches locales (le taurin Ndama et le zébu Gobra), des métisses issus du croisement entre la Ndama et des races exotiques (Holstein, Montbéliardes, Brunes des Alpes, etc.) et de Djakoré inséminées sur chaleurs naturelles avec de la semence importée. Un taux de gestation de plus de 26% avec une réduction de 19000 F du coût d’une insémination, une adhésion totale de l’éleveur au programme et une réduction de la durée de l’opération ont été, entre autres, les principaux résultats enregistrés. Ces résultats confirment la possibilité de réussir une IA en milieu rural sur chaleurs naturelles détectées par les éleveurs, dans les mêmes proportions que celle réalisée sur chaleurs induites. Les difficultés rencontrées quant à la détection des chaleurs par les éleveurs, de même que le non-respect des conditions de la stabulation des animaux liés au déficit alimentaire, et l’insuffisance de collaboration entre les éleveurs et l’inséminateur, ont été les principaux facteurs limitant de l’efficience de cette technique d’IA. La mise en place de centres d’IA de proximité, l’organisation d’ateliers de formation et de recyclage, la subvention des charges d’IA, un encadrement permanent de proximité pourraient rendre encore ces résultats meilleurs.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6279 |
Insémination artificielle sur chaleurs naturelles au niveau de la ceinture laitière de Vélingara Commune [texte imprimé] / Moussa Ndiaye, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2014 . - 42 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém. de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR de Bambey : 2014] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Insémination artificielle Vache Chaleurs naturelles Éleveur Ceinture laitière Vélingara Taux de gestation Kolda |
Résumé : |
Au Sénégal, depuis 1995, un vaste programme d’insémination artificielle (IA) bovine a été lancé dans la perspective d’une amélioration de la production laitière des vaches locales(le taurin Ndama et le zébu Gobra). Pendant longtemps, cette stratégie a été basée sur une IA sur chaleurs induites par des hormones, avec comme acteur principal l’inséminateur. Cependant, le coût élevé de cette technique et le peu d’implication des éleveurs ont limité les résultats escomptés de ces opérations. Ce qui a poussé les autorités à expérimenter une nouvelle technique d’IA sur chaleurs naturelles, impliquant davantage les éleveurs (détection des chaleurs, meilleure conduite des animaux). L’étude menée dans la région de Kolda, notamment dans la ceinture laitière de Vélingara s’inscrit dans ce cadre. Elle a porté sur un effectif de 85 vaches locales (le taurin Ndama et le zébu Gobra), des métisses issus du croisement entre la Ndama et des races exotiques (Holstein, Montbéliardes, Brunes des Alpes, etc.) et de Djakoré inséminées sur chaleurs naturelles avec de la semence importée. Un taux de gestation de plus de 26% avec une réduction de 19000 F du coût d’une insémination, une adhésion totale de l’éleveur au programme et une réduction de la durée de l’opération ont été, entre autres, les principaux résultats enregistrés. Ces résultats confirment la possibilité de réussir une IA en milieu rural sur chaleurs naturelles détectées par les éleveurs, dans les mêmes proportions que celle réalisée sur chaleurs induites. Les difficultés rencontrées quant à la détection des chaleurs par les éleveurs, de même que le non-respect des conditions de la stabulation des animaux liés au déficit alimentaire, et l’insuffisance de collaboration entre les éleveurs et l’inséminateur, ont été les principaux facteurs limitant de l’efficience de cette technique d’IA. La mise en place de centres d’IA de proximité, l’organisation d’ateliers de formation et de recyclage, la subvention des charges d’IA, un encadrement permanent de proximité pourraient rendre encore ces résultats meilleurs.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6279 |
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